LA RELEVE DU LUXE Hayari Paris, faire valoir du nouveau luxe parisien sur mesure, avec élégance, et excellence 23 août 2014

LA RELEVE DU LUXE Hayari Paris, faire valoir du nouveau luxe parisien sur mesure, avec élégance, et excellence

Vivre Paris

« Quel est le point commun entre un dandy de L’armagnac, un dénicheur des nouvelles têtes montantes de l’art contemporain et une créatrice qui excelle dans la haute maroquinerie ? Ils incarnent les nouvelles figures du luxe parisien, ceux qui cassent les codes, qui les réinventent tout en faisant perdurer l’essence même de Paris : la promesse de l’élégance, le rêve en maître mot, le culte du rare, le souci de la cohérence, une certaine idée du savoir-faire, la noblesse des produits, le désire de d’excellence, l’obsession de la perfection, le respect des petites mains et le supplément d’âme, bien sûr… Du désigner au parfum, de films en sac à main, d’un spécialiste du caviar à une RP de choc, partez à la rencontre de ceux qui font vibrer la planète luxe.

LE LUXE

A nouvelles frontières imperceptibles qui ne se résument évidement plus aux grands noms des maisons mythiques de l’avenue Montagne ou de la rue Cambon. Pour Gérad Laffargue, directeur du marketing événementiel du groupe Galeries Lafayette, figure intégrante et observateur du paysage luxe depuis 30 ans : « Le luxe c’est un art de vivre à la française transcendé. Sec codes sont tellement été surexposésqu’il sont devenus un fond d’écran par rapport aux envies. La place c’est donc libéré pour une création plus drôle, plus futée, plus aiguisée. » Figure de proue da la création parisienne, Delphine Delafon fait mouche depuis l’ouverture de son atelier de sac sure mesure en pleine cœur de Paris. Loin de diktats des collections imposées qu’on peut retrouver partout dans le monde,  cette fille-là renoue avec une certaine idée de ce qu’est le vrai luxe, un produit intelligent, mais surtout pas « périmé » dès qu’on passe à la caisse. Car plus qu’un simple sac, c’est évidemment une expérience, un moment de vie qu’on vient chercher dans son antre. « Nous sommes dans une ère ou l’expérience prime sur l’objet, affirme Gérard Laffargue. Autrement dit, il s’agit de offrir une authentique séquence de rêve.»

  • Se démarquer

Pas étonnant qu’on cite comme nouveau temple de luxe un Colette, inventeur mondial du conceptstone, qui, le premier , a bousculé les codes de « la boutique de luxe », n’hésitant pas à faire cohabiter une paire de chaussures de créateur, un CD, une boite de sauce tomate, une robe couture et un livre d’art. « Les marques de luxe ont enfin compris que le complément des stilettos mais plus tôt un macaron. Preuve en est : depuis d’installation d’un corner Pierre Hermé au rayon soulier des Galeries Lafayette Hausmann, c’est ici que le pâtissier réalise son plus gros chiffre d’affaire mondial. Aujourd’hui la notion de luxe, c’est aussi de se payer une œuvre d’art, une grande table gastronomique. »

  • De nouvelles expériences

Car au fond, le luxe, c’est une vivre surprise. Explication de Gérard Laffague : « Les grandes marques de luxe se sont inspirées d’enseignes à succès du mass-market comme H&M dont la disposition change tous les jours et où l’on est sûr d’être amusé, d’avoir l’agréable certitude que le renouveau sera chaque fois au rendez-vous. »

Autre fois, on faisait les boutiques, il y avait les élégantes, les futiles, et puis les autres. Aujourd’hui la pause shopping n’est plus une perte de temps, mais une thérapie. Un plaisir ou l’on apprend, ou l’on découvre, le parcours artistique faisant partie de l’œuvre shopping. Aujourd’hui, ce n’est plus anodin de rentrer dans un magasin, c’est presque prendre position face à son propre style de vie. En témoignent toutes les maisons à l’instar de Dior, Chanel ou Hermès qui ne cessent de proposer de nouveaux formats de boutiques façon pop up store et de nouvelles narrations marketing. Aujourd’hui on n’entre plus seulement chez Louis Vuitton s’acheter un produit de maroquinerie. Preuve en image avec l’installation que la griffe monogramme a commandé à la scénographe Soline d’Aboville qui a imaginé une œuvre désignée tel un arbre généalogique autour de l’histoire des sacs de la marque. C’est aussi cela que l’on trouve en entrant dans le flagship Louis Vuitton du 101 avenue des Champs Elysées.

  • Interactions

Quel intérêt les grandes maisons ont-elles à jouer les mécènes ? « Au centre de la problématique du luxe, la notion de création dépasse aujourd’hui la notion de mode. Et qui dit création, dit création de décor, d’art, de design, de gastronomie…. », avance le directeur événementiel des Galeries Lafayette. C’est pour quoi évidemment les mondes de la couture, du design, des artistes et des vidéastes sont aujourd’hui intimement liés. Une maison de renom ne saurait faire une publicité sans faire appel à de véritables artistes du fashion-film qui animent leurs boutiques de mises en scène créées sur-mesure par des scénographes qu’on retrouve à la FIAC ou Art Basel. « Dans le luxe, il y a les nourritures, l’art existe d’une façon spectacle, au fond il y a un renouveau de l’art décoratif non plus au musée mais dans les boutiques ou chez les gens. Prenez Jeff Koons qui vient de dessiner une série de bouteilles pour Dom Pérignon, il y a un rapport « ping-pong » entre l’art et les marques. L’art contemporain est devenu à la mode avec le phénomène des galeries, la création des foires comme la FIAC et des familles comme les Arnaud, les Houzé ou les Pinault, qui sont à l’origine de l’investissement dans l’art. Au fond nous vivons une nouvelle Renaissance. » Dieu merci, le luxe n’a pas encore vendu son âme au diable… Et Paris sera toujours Paris. »

Hayari, dans la tradition des valeurs du luxe parisien, crée le vrai sur mesure au quotidien